Ovide. Essai de lecture poétique.

?S?agit-il, comme le veut Mlle Viarre, de battre en brèche les méthodes traditionnelles de la critique, depuis trop longtemps appliquées au textes anciens, de ?choisir un autre éclairage qui, sans parti-pris, mette en valeur la cohésion de l?oeuvre, ses constances psychologiques ou esthétiques, ses éléments d?unité, son originalité?(p.VI) et, pour cela, de recouvrir systématiquement à des méthodes nouvelles, voire très récentes, notamment à celles de la nouvelle critique? (?) C?est ainsi que le croque, le surréalisme, la psychanalyse et le freudisme, le cinéma en tant qu?art et technique, les études relatives à l?imaginaire, la sémiologie, la psychocritique, une rhétorique résolument moderne, et d?autres disciplines, systèmes ou spéculations d?une incontestable nouveauté, sont invoqués tout au long de 9 chapitres (?) auxquels s?ajoutent le chapitre 10 (La Survie), la conclusion, un appendice et une bibliographie détaillée. Il convient d?autre part de signaler que, si Mlle Viarre s?efforce de transformer radicalement les études ovidiennes en ouvrant des chemins, des perspectives et des horizons, elle ne va pas cependant jusqu?à faire table rase de tout ce qui a été écrit, sur Ovide, avant elle, même à la lumière des anciens éclairages.(JEAN-MARC FRÉCAUT in Latomus, 1977, pp.818-19). From the library of Prof. Carl Deroux.